
Vous magasinez un nouveau téléviseur et vous tombez sans arrêt sur la marque TCL à des prix qui semblent trop beaux pour être vrais ? Je comprends parfaitement votre hésitation. Il y a 14 mois, j’étais exactement dans votre situation, debout devant les rangées de télés chez Best Buy à Montréal, en me demandant si cette marque chinoise moins connue pouvait vraiment rivaliser avec mes Samsung et LG. Aujourd’hui, après avoir testé un TCL 55 pouces 4K dans mon salon et analysé la technologie en profondeur (oui, l’avantage d’être informaticienne), je vous livre mon verdict sans filtre.
Comment j’ai découvert TCL (et pourquoi ça a changé ma perception des télés abordables)
C’était un samedi après-midi de janvier 2024, en plein Boxing Day tardif. Mon vieux Samsung de 2016 venait de rendre l’âme après huit ans de bons et loyaux services. Vous connaissez ce moment de panique quand votre source principale de divertissement lâche en plein hiver québécois ? Voilà.
Direction Best Buy sur le boulevard Décarie. Mon budget initial : 800-1000 $ maximum pour un 55 pouces 4K. Les modèles Samsung et LG dans cette gamme affichaient des specs correctes mais sans plus. Et puis, le vendeur m’a pointé les TCL : « Madame, regardez celle-là. Série 6. QLED, 120 Hz, Dolby Vision, Google TV intégré. 649 $. »
J’avoue, mon premier réflexe a été le scepticisme professionnel. TCL, c’était la marque que je voyais partout sur Amazon, avec des prix agressifs et des avis mitigés. Mais en tant qu’informaticienne ayant travaillé chez CGI et Bell pendant plusieurs années, je sais décortiquer des spécifications techniques. J’ai sorti mon cell, comparé les specs, lu des reviews de sites spécialisés comme Rtings.com pendant 20 minutes… et je me suis dit : « pourquoi pas ? »
Résultat ? Ce TCL trône maintenant dans mon salon à Laval, et il a survécu à 14 mois de marathons Netflix, de parties de PS5, de matchs du Canadien en 4K, et même à ma nièce de 6 ans qui a tenté de dessiner sur l’écran avec un crayon feutre (histoire vraie, heureusement nettoyable).
TCL, c’est quoi exactement ? (Un peu d’histoire pour comprendre)
Avant de plonger dans mon expérience, mettons les choses au clair. TCL, ça veut dire « The Creative Life », une compagnie chinoise fondée en 1981. Aujourd’hui, c’est le deuxième plus gros fabricant de téléviseurs au monde après Samsung, selon les données de Omdia pour 2023.
Leur stratégie ? Offrir des technologies premium (QLED, Mini-LED, 120 Hz natif) à des prix accessibles en contrôlant toute la chaîne de production. Contrairement à d’autres marques qui sous-traitent, TCL fabrique ses propres dalles d’écran, ce qui explique leurs tarifs compétitifs.
Au Québec et au Canada, TCL s’est vraiment imposé depuis 2018-2019. On les trouve maintenant chez Best Buy, Costco, Amazon.ca, et même chez certains détaillants indépendants. Leur gamme va du modèle d’entrée de gamme à 299 $ (série 4) jusqu’aux modèles haut de gamme Mini-LED à plus de 2000 $ (série 9).
Selon Consumer Reports et Rtings.com, TCL se classe régulièrement dans le top 5 des meilleurs rapports qualité-prix du marché nord-américain. Pas mal pour une marque qui était quasi inconnue ici il y a cinq ans.
Mon test terrain : 14 mois avec un TCL série 6 (le bon, le moins bon, le franchement surprenant)
Allez, rentrons dans le vif du sujet. Voici ce que j’ai vraiment vécu avec mon TCL.
Première semaine : l’installation et les premières impressions
Le déballage m’a agréablement surprise. Emballage soigné, protection efficace (important après avoir vu trop de télés endommagées lors de la livraison chez mes clients). Le téléviseur lui-même fait solide, pas cheap du tout. Le pied central est stable, même si perso j’aurais préféré deux pieds latéraux pour plus de flexibilité sur mon meuble TV.
Installation sur le mur avec mon support Sanus (acheté séparément, environ 80 $ chez Best Buy). Les trous VESA standard, aucun problème de compatibilité. Le TCL est léger pour sa taille, environ 15 kg sans le pied. J’ai pu le manipuler seule sans difficulté.
Premier allumage : l’interface Google TV démarre rapidement. Configuration initiale fluide en moins de 10 minutes. Connexion au WiFi 5 GHz nickel (mon réseau fibre de Bell 1 Gbps). Mise à jour firmware automatique dès la première connexion, bon point pour la sécurité.
Le panneau QLED : vraiment impressionnant pour le prix
La technologie QLED (Quantum Dot LED) de TCL, c’est leur gros argument de vente. Concrètement, ça utilise des nano-cristaux pour produire des couleurs plus riches et une luminosité plus élevée qu’un LCD/LED classique.
Dans mon salon avec de grandes fenêtres exposées sud, la luminosité maximale (environ 500 nits selon mes tests) est amplement suffisante. Même en plein après-midi d’été avec le soleil qui tape, l’image reste visible et contrastée. Mes anciens Samsung et LG d’entrée de gamme pâlissaient beaucoup plus dans les mêmes conditions.
Les couleurs sont éclatantes sans être sursaturées. J’ai calibré l’image avec l’aide d’un collègue qui travaille en post-production (merci François !), et on a atteint un Delta E moyen autour de 3-4, ce qui est honnête pour cette gamme de prix. En mode « Cinéma », les teintes de peau sont naturelles, les verts ne tirent pas vers le fluo, les rouges restent riches.
Par contre, et soyons francs, les noirs ne sont pas au niveau d’un OLED. Le rétroéclairage LED classique crée du blooming (halo lumineux) autour des objets brillants sur fond noir. Si vous regardez beaucoup de films sombres ou de séries comme « House of the Dragon » en pleine nuit, vous verrez ces zones grises autour des sous-titres. C’est la limite des dalles LCD, même QLED.
Le taux de rafraîchissement 120 Hz : un vrai game-changer pour les gamers
Là, TCL a tapé juste. Le panneau natif 120 Hz (pas du 60 Hz interpolé marketing), c’est un must si vous gamez sur console nouvelle génération ou PC.
Ma PS5 reconnait immédiatement le 120 Hz. Sur « Gran Turismo 7 » ou « Call of Duty », la fluidité est spectaculaire comparée à mon ancien 60 Hz. Les mouvements rapides sont nets, sans flou de mouvement excessif. Le temps de latence (input lag) mesuré est autour de 10-12 ms en mode Jeu, ce qui est excellent. Mes réflexes de gameuse occasionnelle n’ont jamais été aussi bons (bon, j’exagère, mais c’est vraiment plus réactif).
Le TCL supporte aussi le VRR (Variable Refresh Rate) via HDMI 2.1, compatible avec FreeSync et G-Sync. Fini le tearing et le stuttering dans les jeux exigeants. C’est un vrai avantage compétitif face aux modèles Samsung et LG équivalents qui coûtent 200-300 $ de plus.
Google TV : l’interface que j’aurais aimé avoir avant
Après des années avec Tizen (Samsung) et WebOS (LG), Google TV est une bouffée d’air frais. C’est fluide, intuitif, et surtout, ça regroupe tous mes services de streaming (Netflix, Disney+, Prime Video, Crave, Club Illico) dans une seule interface unifiée.
La recherche vocale avec Google Assistant fonctionne en français québécois sans problème. « Ok Google, trouve-moi des comédies récentes » ou « Ok Google, mets le match du Canadien » et ça marche. Bon, parfois elle me sort des résultats bizarres, mais c’est fonctionnel 80% du temps.
Chromecast intégré est super pratique. Je caste des vidéos depuis mon Pixel 8 sans application tierce, sans latence notable. Mes parents qui viennent souper peuvent aussi caster depuis leurs iPhones via AirPlay 2.
Le seul hic : la pub. Google TV affiche des suggestions sponsorisées sur l’écran d’accueil. Pas intrusif au point d’être insupportable, mais c’est là, et ça m’agace parfois. Vous pouvez réduire ces pubs dans les paramètres, mais pas les éliminer totalement.
La qualité audio : correcte mais pas transcendante
Les haut-parleurs intégrés (2x10W) font le travail pour une utilisation quotidienne. Les dialogues sont clairs, la spatialisation virtuelle Dolby Atmos crée un semblant de son surround. Pour regarder les nouvelles ou des séries comiques, c’est amplement suffisant.
Par contre, pour les films d’action ou les concerts, ça manque cruellement de basses et de puissance. Le son devient métallique à fort volume. J’ai fini par brancher ma barre de son Samsung (achetée d’occasion, 150 $ sur Marketplace), et là, l’expérience est totalement différente.
Mon conseil : si vous êtes audiophile ou que vous regardez beaucoup de films, prévoyez un budget pour une barre de son décente. Le TCL seul ne vous comblera pas sur cet aspect.
Après 14 mois : la fiabilité dans le temps
Aucun problème technique majeur à signaler. Le panneau fonctionne parfaitement, aucun pixel mort, aucune zone de décoloration. Les mises à jour firmware se font régulièrement (j’en ai compté six depuis l’achat), ce qui rassure sur le support logiciel à long terme.
La télécommande Bluetooth fonctionne toujours nickel, les boutons ne sont pas usés. La finition plastique du téléviseur n’a pas jauni ni craqué malgré les variations de température de mon salon (chauffage l’hiver, AC l’été).
Le seul petit souci rencontré : un freeze complet de l’interface Google TV après une mise à jour en juin 2024. Impossible de naviguer, écran figé sur Netflix. Solution : débrancher la télé 30 secondes, rebrancher, et tout est rentré dans l’ordre. Depuis, plus rien. Probablement un bug logiciel ponctuel.
Ce qui m’a vraiment convaincue avec TCL
Soyons clairs sur ce qui fonctionne admirablement :
Le rapport qualité-prix imbattable : c’est LE point fort. Pour 649 $, j’ai obtenu du QLED, du 120 Hz natif, du Dolby Vision, du HDR10+, Google TV, et quatre ports HDMI 2.1. Un équivalent Samsung ou LG dans ces specs tourne facilement autour de 900-1100 $.
La compatibilité gaming : si vous gamez, TCL coche toutes les cases. 120 Hz, VRR, ALLM (Auto Low Latency Mode), input lag faible. Ma PS5 et mon PC sont aux anges. Même mon Nintendo Switch profite de l’upscaling 4K qui est franchement bon.
L’écosystème Google intégré : avoir Chromecast, Google Assistant, et l’accès direct au Play Store change la donne. Télécharger des apps comme Plex ou Kodi directement sur la télé, sans boîtier externe, c’est pratique.
La luminosité et les couleurs : pour un salon lumineux, TCL gère mieux que les modèles d’entrée de gamme concurrents. Les journées d’hiver ensoleillées avec la neige qui reflète partout ? Pas de souci.
Le service après-vente au Québec : j’ai contacté le support TCL Canada une fois pour une question technique. Réponse en 24h par email, en français, avec une vraie solution. Ils ont un centre de réparation agréé à Montréal (sur Saint-Laurent), ce qui rassure.
La garantie standard : deux ans au Canada, extensible à trois ou cinq ans via Best Buy ou les programmes de garantie prolongée. C’est correct pour cette gamme de prix.
Maintenant, parlons des vrais problèmes (parce qu’ils existent)
Être honnête, c’est aussi mentionner ce qui cloche.
Les noirs et le blooming : comme mentionné, pas de miracle. Si vous regardez beaucoup de contenu sombre, le blooming vous agacera. Un OLED reste supérieur sur ce point, mais il coûte facilement deux fois plus cher.
L’uniformité de l’éclairage : sur mon modèle, le coin inférieur droit est légèrement plus lumineux que le reste de l’écran. Visible uniquement sur une image grise uniforme à 5% (test technique), invisible dans l’usage quotidien. Mais c’est là, et c’est la loterie du contrôle qualité.
Le système de menus parfois lent : Google TV est fluide 90% du temps, mais il arrive que l’interface rame légèrement lors du démarrage ou quand vous switchez entre apps lourdes. Rien de catastrophique, mais on sent que le processeur interne n’est pas une fusée.
La télécommande basique : elle fait le job, mais elle manque de feeling premium. Plastique cheap, pas de rétroéclairage, boutons un peu mous. Pour 649 $, j’aurais apprécié un peu plus de soin.
Les angles de vision limités : typique des dalles VA. Si vous regardez la télé de côté (plus de 30-40 degrés hors axe), les couleurs perdent en saturation et le contraste chute. Pour un visionnement centré, aucun souci, mais pour une pièce où les gens sont dispersés, c’est moins idéal.
La consommation énergétique : environ 120-140W en utilisation normale selon mon Sense Energy Monitor. C’est correct mais pas exceptionnel. Un OLED de taille similaire consomme un peu moins (environ 100W). Sur une année complète, ça fait quelques dollars de différence sur la facture Hydro-Québec.
Pas de support pivotant : le pied central est fixe. Si vous voulez orienter légèrement la télé, faut pousser tout le meuble. Détail, mais embêtant quand vous réorganisez le salon.

TCL versus la concurrence : où se situe vraiment la marque ?
Pour vous donner une perspective objective, j’ai comparé mon TCL avec trois catégories de concurrents.
Face aux marques budget (Hisense, Insignia Best Buy, RCA)
TCL écrase ces marques. Hisense est leur concurrent direct et propose des specs similaires à prix comparable, mais les reviews techniques (Rtings, CNET) donnent systématiquement l’avantage à TCL sur la qualité d’image et la fiabilité logicielle. Insignia et RCA, c’est vraiment l’entrée de gamme, à éviter sauf budget ultra-serré.
Face aux marques établies milieu de gamme (Samsung série TU/AU, LG série UP/UQ)
Ici, TCL rivalise sérieusement. Mon TCL série 6 tient tête aux Samsung TU8000 ou LG UQ75 dans la même gamme de prix. Parfois TCL offre même plus (120 Hz natif là où Samsung/LG font du 60 Hz interpolé). Par contre, Samsung et LG ont une meilleure uniformité d’écran en moyenne et un contrôle qualité plus strict.
Face aux marques premium (Sony Bravia, Samsung QLED série Q, LG OLED)
Là, évidemment, pas de compétition. Ces modèles jouent dans une autre cour : processeurs d’image ultra-performants, calibration d’usine, design premium, noirs absolus pour les OLED. Mais ils coûtent aussi 1500-3000 $. TCL ne prétend pas rivaliser ici, et c’est normal.
Les modèles TCL disponibles au Québec : mes recommandations
TCL propose plusieurs gammes au Canada. Voici mon décryptage basé sur mes recherches et tests.
Série 4 (300-450 $) : entrée de gamme, 4K basique, 60 Hz, sans QLED. Honnêtement, sautez cette série si votre budget le permet. Juste pour l’absence de 120 Hz et de Google TV (c’est Roku TV ou Fire TV selon les modèles), ça vaut la peine d’investir 200 $ de plus.
Série 5 (450-600 $) : meilleur rapport qualité-prix pour les petits budgets. QLED, Google TV, 60 Hz. Parfait pour une chambre secondaire ou un bureau. Pas pour les gamers.
Série 6 (600-900 $) : mon choix, le sweet spot. QLED, 120 Hz, Dolby Vision, Google TV, quatre HDMI 2.1. Idéal pour salon principal, surtout si vous gamez. Existe en 55″, 65″, 75″.
Série 8 Mini-LED (1200-1600 $) : haut de gamme TCL avec rétroéclairage Mini-LED (zones de gradation plus nombreuses, meilleurs noirs, moins de blooming). Si votre budget le permet et que vous refusez l’OLED, c’est une excellente option.
Série 9 Mini-LED (2000 $+) : leur flagship. Specs comparables aux Sony et Samsung haut de gamme. Jamais testé perso, mais les reviews sont élogieuses.
Où acheter un téléviseur TCL au Québec et à quel prix ?
Plusieurs options s’offrent à vous :
Best Buy : le distributeur principal. Large choix, promos fréquentes (Boxing Day, Black Friday, Fête du Travail), garantie Geek Squad disponible. J’ai acheté le mien là, service impeccable. Possibilité d’essayer en magasin avant.
Costco : prix compétitifs, surtout sur les grandes tailles (65″ et plus). Avantage : garantie Costco qui ajoute automatiquement un an à la garantie fabricant. Inconvénient : choix limité aux modèles populaires.
Amazon.ca : souvent les meilleurs prix lors des Prime Days ou soldes flash. Livraison gratuite avec Prime. Par contre, vérifiez bien que c’est vendu et expédié par Amazon.ca, pas un vendeur tiers douteux. Retour facile si problème.
Walmart : prix corrects, disponibilité variable selon les magasins. Service moins spécialisé que Best Buy, mais ça dépanne.
Détaillants indépendants (Brault & Martineau, Brick, etc.) : parfois de bonnes promos locales, conseils personnalisés. Vérifiez les policies de retour et garantie.
Mon conseil perso : attendez les grosses promos (Boxing Day, Black Friday). J’ai vu des TCL série 6 à 499 $ au lieu de 699 $ en novembre 2023. Ça vaut la peine de patienter si vous n’êtes pas pressé.
Vos questions, mes réponses d’expérience
Les téléviseurs TCL sont-ils fiables à long terme ?
D’après mon expérience (14 mois), oui, c’est fiable. Les forums techniques montrent des taux de panne similaires aux autres marques dans cette gamme de prix (environ 5-8% selon Consumer Reports 2023). La garantie deux ans au Canada couvre les défauts de fabrication. Par contre, comme toute électronique, la loterie existe. Prenez une garantie prolongée si vous êtes du genre anxieux.
TCL ou Hisense, lequel choisir pour un téléviseur 4K ?
J’ai comparé les deux marques en magasin. TCL gagne selon moi sur trois points : meilleure interface (Google TV vs Vidaa chez Hisense), support logiciel plus régulier, et légèrement meilleure qualité d’image selon les tests Rtings. Hisense peut être 50-100 $ moins cher sur certains modèles, mais TCL offre un meilleur équilibre. Pour le gaming spécifiquement, TCL série 6 bat Hisense série U6 sur le input lag.
Combien consomme un téléviseur TCL en électricité au Québec ?
Mon TCL 55″ série 6 consomme environ 120W en utilisation standard (luminosité 60%, contenu mixte). Sur une base de 5 heures par jour, 365 jours, ça fait environ 219 kWh annuels. Avec le tarif Hydro-Québec moyen (0,08 $/kWh en 2024), ça donne environ 17,50 $ par année. C’est raisonnable. Un OLED similaire consomme un peu moins (environ 13-14 $ par année).
Peut-on utiliser un téléviseur TCL comme moniteur PC ?
Oui, absolument. J’ai branché mon PC gaming dessus via HDMI 2.1. Le 120 Hz natif est reconnu à 4K par ma RTX 4070. Le input lag de 10-12 ms en mode Jeu est acceptable pour du gaming casual (FPS, racing). Par contre, pour de la compétition esport ou du travail bureautique précis, un vrai moniteur 144-240 Hz reste supérieur. Mais pour du couch gaming ou du multimédia, TCL fait très bien le job.
Les téléviseurs TCL supportent-ils toutes les applications québécoises ?
Oui, via Google TV. Club Illico, Tou.tv, Crave, RDS Direct (avec abonnement), Noovo, tout est disponible sur le Play Store. Netflix, Disney+, Prime Video sont préinstallés. Apple TV+ fonctionne aussi via app ou AirPlay 2. La seule limitation que j’ai rencontrée : certaines apps de niche (comme des services de streaming européens) ne sont pas optimisées pour Android TV et plantent parfois.
Quelle taille de téléviseur TCL choisir pour mon salon ?
Règle générale : distance de visionnement divisée par 1,5 pour du 4K. Si vous êtes assis à 2,5 mètres (8 pieds) de la télé, un 55-65″ est optimal. Plus proche (2 mètres) ? Un 55″ suffit. Plus loin (3 mètres+) ? Partez sur un 65-75″. Mon salon fait 4 mètres de long, je suis à 2,8 mètres de la télé, et le 55″ est parfait. J’aurais pu prendre un 65″, mais mon meuble TV limite la taille.
Le service après-vente TCL au Canada est-il bon ?
Basé sur mon unique interaction (question technique par email), c’était correct. Réponse en 24h, en français, pertinente. Par contre, je n’ai jamais eu à faire une réclamation garantie, donc je ne peux pas juger sur cet aspect. Les forums montrent des expériences mixtes : certains louangent le SAV, d’autres se plaignent de lenteur. Comme partout. Mon conseil : achetez chez Best Buy et prenez leur garantie Geek Squad si vous voulez dormir tranquille.
Ce que je retiens après 14 mois avec mon TCL
On arrive au bout de ce partage. Alors, téléviseur TCL, ça vaut le coup ou pas ?
Ma réponse de techno-geek : ça vaut franchement le coup si vous avez un budget de 600-900 $ et que vous voulez des specs modernes sans vendre un rein.
TCL a réussi à démocratiser des technologies premium (QLED, 120 Hz, Dolby Vision) que Samsung et LG réservaient à leurs gammes à 1200 $+. Pour un gamer, c’est une aubaine. Pour quelqu’un qui veut une télé performante au quotidien sans se ruiner, c’est un excellent choix.
Par contre, soyons clairs : c’est pas du miracle. Les noirs ne rivaliseront jamais avec un OLED, l’uniformité d’écran peut varier d’un modèle à l’autre, et le son intégré ne remplacera pas une bonne barre de son. Mais pour 649 $, j’ai obtenu 95% de ce que j’attendais. Les 5% manquants auraient coûté 500 $ de plus chez la concurrence.
Est-ce que je rachèterai TCL pour ma prochaine télé ? Probablement oui, en montant sur une série 8 Mini-LED pour réduire le blooming. Ou peut-être que j’attendrai que les OLED descendent sous 1000 $, mais ça risque de prendre encore quelques années.
En attendant, mon TCL continue de me servir fidèlement, soir après soir, match après match, session gaming après session gaming. Et franchement, c’est tout ce que je lui demande.
Sara
Informaticienne & Passionnée de technologie
8 ans d’expérience dans le domaine IT au Québec et au Canada, je partage mes découvertes tech pour rendre l’informatique accessible à tous.


